Przeglad Tomistyczny In Honour of Zenon Kaluza

J’ai rencontré Zénon pour la première fois quand il est venu, au mois d’août en 2003, me chercher à la Bibliothèque Nationale pour parler d’un article pour les Archives. C’était le rendez-vous le plus commode et c’est devenu le début d’une amitié de plus en plus proche. La plupart du temps par téléphone ou par lettre, rarement par des rencontres directes, quelques heures seulement, à Paris ou à Dijon. On parlait de son travail — extraordinaire : il trouve toujours des textes que personne avant lui a vu ou compris — et aussi du mien : il voulait toujours savoir ce que je faisais ; et même dans ce domaine qui n’était pas spécialement le sien, il a trouvé (et publié) un document inconnu — sur la vie de Guillaume de Moerbeke ! Mais on ne parlait pas seulement du travail, toujours aussi des choses les plus simples de la vie. Quand j’ai dit à Zénon, il y a quelque temps, que j’étais vraiment gênée de n’avoir pas pu écrire un article pour sa Festschrift — elle ne n’était plus un secret pour lui —, il m’a répondu : « Je sais, tu ne peux écrire que des livres » ! On peut lire beaucoup de choses dans cette réponse, pleine d’humour, on reconnaît son esprit rapide, sa générosité bienveillante et une admirable humilité — du savant et de l’homme. C’est pour son amitié, qui m’a entourée depuis quinze ans, que je veux lui dire Merci.